Le marché des compléments alimentaires à base de plantes est en plein essor ces dernières années. Pourquoi tant d’engouement ? Naturalité, efficacité, technicité : faisons le point sur les moteurs de ce marché.

De manière générale, les plantes sont des ingrédients qui rassurent. Les consommateurs sont plus enclins à utiliser des produits de phytothérapie que des produits pharmaceutiques plus chimiques. Pourquoi ? 

• Ils recherchent des produits plus naturels.
• Ils sont plus méfiants vis-à-vis des traitements médicamenteux, et au contraire attirés par les médecines dites « douces».
• Ils sont rassurés par les plantes, qui sont utilisées dans la médecine traditionnelle.
• Et les résultats sont là : aujourd’hui, ce sont 64 % des compléments alimentaires français qui contiennent au moins une plante (1). Les plantes contribuent d’ailleurs à 93 % de la croissance du marché des compléments alimentaires (2). Des chiffres plus qu’encourageants !

Le bio est d’ailleurs un marché particulièrement vecteur de croissance dans les compléments alimentaires. Il affiche une croissance de près de 15 % (2), nettement supérieure à celle des produits traditionnels. C’est un élément de réassurance supplémentaire pour les consommateurs. Les consommateurs jugent positivement la phytothérapie : 84 % d’entre eux estiment que les plantes médicinales et la phytothérapie sont des produits bons pour la santé (3). 

Cependant des challenges sont encore à venir sur ce marché :

1. La pédagogie sur ces produits : les consommateurs sont en recherche d’informations sur les plantes.
2. L’efficacité : pour certains consommateurs, plantes riment avec inefficacité. L’enjeu est donc de mettre en avant des preuves d’efficacité ou des technologies innovantes pour convaincre.
3. Le sourcing des matières premières : la durabilité ou encore le made in France sont des demandes des consommateurs. Si les consommateurs sont de plus en plus attentifs à leur santé, ils veulent également consommer mieux.
4. Des considérations qui sont également de mise du côté des industriels : 2/3 des professionnels de la nutraceutique considèrent que le sourcing durable aurait l’impact le plus positif sur les démarches écologiques de l’industrie (4).

Pour répondre à ces problématiques de sourcing, la France a de quoi faire : la production des plantes médicinales sur le territoire est une filière en plein boom. La France produit aujourd’hui 300 espèces de plantes médicinales et aromatiques (incluant la cueillette). Le chiffre d’affaires des plantes à parfum, aromatiques et médicinales a augmenté de 85 % en 25 ans. La plus représentée en valeur sur le marché est l’incontournable mélisse ! (1)

Les plantes, ingrédients riches en promesses 

Les plantes sont utilisées en « appoint » pour certaines affections, mais surtout en prévention. Concernant les promesses, elles sont assez variées, mais quelques-unes sortent du lot :

• La sphère ORL, très saisonnière, avec des références en croissance en pharmacie.
• Les plantes autour du stress et du sommeil, portées par le succès du marché.
• Digestion: le mal du siècle est certes soutenu par le microbiote mais également des plantes comme l’artichaut ou la mélisse.
• La réglementation, un volet attendu pour les plantes.

Actuellement, il n’existe pas d’allégations autorisées en la communauté Européenne pour les plantes. Les allégations utilisées et tolérées aujourd’hui sont en attente de validation. Il existe par exemple, en France, une liste de 540 plantes autorisées dans les compléments alimentaires. Cependant, l’usage d’une plante autorisée dans un autre pays Européen peut être envisagé par le « biais d’une reconnaissance mutuelle (5) ».

Si vous souhaitez plus amples informations, n'hésitez pas à regarder notre site, dans la rubrique nos services, ou à nous envoyer un mail. Nous nous ferons un plaisir de vous aider dans vos démarches.

Sources :

(1) Synadiet, Les compléments alimentaires à base de plantes, 2018

(2) IQVIA, CMA mai 2019

(3) Opinionway, Les français et les compléments alimentaires, 2019

(4) Etude Vitafoods 2019

(5) Actifs n°64, Compléments à base de plantes : wait and see, septembre 2018